Dans la continuité de sa première exposition personnelle à New York (où l’artiste réside actuellement) réalisée sur l’invitation du French Institute alliance Française (FIAF), le jeune et talentueux Guillaume Bresson expose à la Galerie Obadia ses dernières créations jusqu’au 29 juin.
C’est l’occasion pour le public parisien de découvrir son processus de création au travers de toiles dévoilant différentes étapes : ici, une toile grand format à l’hyperréalisme spectaculaire ; là, une toile préparatoire aux détails très aboutis ; ou encore ici, une toile laissant encore apparaitre les traits des lignes de perspective ou des vides si intenses.
Que ce soit des versions miniatures, des détails ou les toiles finales, il est possible de ressentir cette même force et poésie, cette sensibilité et brutalité, dans ces scènes de violence urbaine ou domestique qui sont comme suspendues, figées, saisies par le peintre dans cet instant fatidique, juste avant le basculement vers la douleur, ou que l’irréparable ne soit commis. Le coup est prêt à être asséné mais il semblerait que l’on puisse encore faire machine arrière.
Guillaume Bresson, à seulement 37 ans et fort de ses connaissances picturales, nous parle d’amour et de haine et nous montre des corps qui s’entrechoquent avec la puissance d’un Courbet. Ne passez pas à côté de cette étoile montante de l’art contemporain français qui nous réconcilie avec la peinture figurative et fera sans aucun doute encore parler de lui.