A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes en ce mercredi 8 mars, la Librairie des Arts est fière de vous présenter des artistes femmes de la Galerie Bonne Espérance. Les artistes que nous exposons sont Zandile Ntobela, Thando Ntobela, et Zondlile Zondo du collectif Ubuhle, Astrid Dahl, et Christina Bryer, toutes sud-africaines.
La Galerie Bonne Espérance a été fondée par Scott Billy et se spécialise dans l’art de l’Afrique du Sud, du Cap à Johannesburg, et de Durban à Pretoria, ainsi que ses pays limitrophes.
Le collectif Ubuhle (qui signifie beauté en zoulou) incite les femmes d’Afrique du Sud à atteindre une indépendance financière depuis 1999 en créant des œuvres d’art contemporain à partir de techniques traditionnelles. La broderie aux perles de verre est en effet un savoir-faire bien ancré dans les cultures Xhosas et Zoulous, initialement utilisé pour le vêtement et avec un code couleur précis qui indiquait l’âge, le statut, et l’occupation du porteur. Si ces codes ne sont désormais plus utilisés dans leurs créations, les artistes utilisent ce savoir ancestral pour faire parler leurs propres rêves, ambitions, et spiritualités. Chaque pièce demande plusieurs mois de travail et de nombreuses œuvres du collectif Ubuhle se retrouvent aujourd’hui dans les collections permanentes de musées sud-africains ainsi qu’américains.
Quant à Astrid Dahl, elle est une céramiste des Natal Midlands, à l’Est de l’Afrique du Sud, qui s’inspire des éléments végétaux et les agrandis. Passionnée par les photographies de Karl Blossfeldt, les végétaux prennent une dimension toute aussi fantaisiste et ornementale avec les faïences de Dahl. Les œuvres sont en terre crue, gardant ainsi la blancheur naturelle de la terre et sa maîtrise impressionnante de la technique du colombin ravi les connaisseurs en céramiques.
Enfin, nous aurons le plaisir d’accueillir les œuvres de Christina Bryer à partir du 15 mars au Royal Monceau – Raffles Paris. Spécialisée dans la porcelaine, ses œuvres sont inspirées par les mandalas tibétains. Les sculptures sont d’une telle finesse qu’elles en sont translucides par certains endroits. A l’instar des mandalas, Christina Bryer considère que ses œuvres sont de la thérapie, aussi bien pour l’artiste que pour celui qui les contemple.
Nous espérons avoir le plaisir de vous accueillir à la Librairie des Arts pour vous parler de ces artistes et nous vous souhaitons à tous une belle Journée Internationale des Droits des Femmes.